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Sentences
17 janvier 2007

Derviches tourneurs


Sufi ceremonie des derviches tourneurs
envoyé par ploukkk

Le soufisme (arabe : تصوف [tassawwuf]) le coté ésotérique de l'islam qui existant de manière ineffable au premier temps de l'Islam, a finit par être désigné par le mot "tassawuf" qui est rendu par "soufisme" en français. Cette pratique se fonde essentiellement sur le Coran et la sunna (tradition prophétique).

Quand au mot soufisme, il a été forgé à partir du mot "el-soufiya" qui désigne en arabe l'homme qui a réalisé pleinement sa spiritualité et qu'on pourrait appeler aussi saint. Tous les gens faisant parti du tassawuf ne sont pas des "soufis" mais des "aspirants" à la voie spirituel, guidés par des "soufis", ou encore des maitres spirituels.

Le tassawwuf, cœur de l'Islam, est l'islam vécu dans sa plénitude. Il correspond au degré de l’excellence de la foi et du comportement (al-ihsân) qui par la purification du cœur conduit à la sincérité spirituelle (ikhlâs) permettant d’accueillir la Lumière divine, par laquelle on connaît, par laquelle on voit. Ce n’est pas parce que le mot « soufisme » n’était pas en usage aux premiers temps de l’Islam que sa réalité était absente. Au contraire, quand une chose est entièrement vécue par tous, on n’a pas besoin de la désigner. Ce n’est que «lorsque la mondanité se répandit et que les hommes devinrent de plus en plus dépendants des attaches de cette vie, ceux qui se consacrèrent à l’adoration de Dieu se distinguèrent des autres par l’appellation de soufis» (Muqqaddimah, chap XI)

Celui qui arrive au but, -le soufi- après avoir mené le grand combat, dépouillé de son individualité (ego) et délivré de toutes les visions partielles et illusoires qui y sont attachées, prend vie en Dieu, et n’agit que par Lui ainsi qu’Il l’a dit : « Mon Serviteur ne s’approche pas de Moi par quelque chose que J’aime davantage que par les actes que Je lui ai prescrits, Il ne cesse de s’approcher de Moi par les œuvres surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime. Et lorsque Je l’aime, Je suis son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il voit, sa main par laquelle il saisit… » (Hadith qoudsi rapporté par Al-Bokhari)

Ce mouvement serait le résultat de ce verset coranique tenu pour être un encouragement au dhikr, à la mystique :

« Reste en la compagnie de ceux qui, matin et soir, invoquent leur Seigneur en désirant sa Face. » (Coran XVIII ; 28)

« L'islam est la religion de l'unicité de Dieu, de l'amour et de la paix. Il symbolise l'effort permanent, le combat incessant pour l’excellence du comportement, et la sincérité du culte ; le soufisme en est le cœur. C'est la voie de la connaissance de Dieu, et de la sérénité de l'âme. » (Hamza al Qâdiri al Boutchichi)

Ce courant ne va pas jusqu’à créer de véritables monastères, car le Coran récuse clairement la vie monastique.

Le mot derviche (farsi : درويش [derwiš], mendiant) est d'origine persane et désigne un mendiant. Par glissement de sens c'est le membre de certaines confréries soufies pratiquant la mendicité. Le mot est passé à l'arabe (دَرويش [darwīš]) et au turc (derviş [derviš]) où il ne désigne que les membres de certaines confréries religieuses.

Le mot abdal les désigne dans l'Alévisme,

Le derviche est initié par un maître (cheikh ou murchid) et participe aux rituels de la confrérie, qui consistent souvent en des invocations répétées du nom de Dieu (dhikr), ou en d'autres pratiques hypnotiques comme la danse ou le chant jusqu'à l'extase mystique, l'anéantissement (fana').

La confrérie la plus connue est celle des derviches tourneurs en Turquie et en Iran.

je conseille vivement pour une meilleure comprehension le reportage de 76 ,de Arnaud Desjardin sur le soufisme "soufis d'afghanistan" en deux parties,il apporte de veritable connaissance ,sur ce domaine .

source: wikipédia

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