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Sentences
4 avril 2005

Traditions, coutumes (fêtes juives)

Déguisements

La tradition issue de la Kabbale et du Ari-zal nous apprend que, contrairement à Pessa‘h, où l’intervention divine a été visible, Pourim et Yom Kippour sont caractérisés par une intervention du « hasard ». Les « sorts » tirés par Haman sont à rapprocher de ceux qui désignaient le bouc émissaire (Wayiqra 16, 8).
C’est pourquoi on peut trouver dans le Zohar une équivalence de ces deux fêtes (« Pourim ke-Pourim » : Pourim est comme [Yom] Kippourim).
Sur un mode plus plaisant, on a posé la question :
Qu’est-ce qui fait ressembler Pourim à Yom Kippour ?
Réponse : Ces deux fêtes donnent l'une et l'autre l’occasion de se déguiser. A Pourim, les Juifs se déguisent en non-Juifs, et à Yom Kippour, ils se déguisent en Juifs pieux !

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Nos Sages se posent la question : Pourquoi la fête de Pourim porte-t-elle ce nom ?
La Guemara répond : « C’est parce qu’il est écrit : Hipil pour hou ha-goral lifnei Haman (“on jeta le pour, c’est-à-dire le sort, devant Haman” – Esther 3, 7), ce qui veut dire que Haman a tiré au sort la date à laquelle il allait exterminer les Juifs. D’où le nom Pourim qui vient de la racine pour (“tirage au sort”). »

On peut se demander pourquoi la dénomination de cette fête doit rappeler un aussi petit détail parmi tous les miracles dont nous avons bénéficié pendant cette période.
De plus, si l’on faisait réellement référence au tirage au sort de Haman, la fête aurait dû s’appeler Pour (au singulier), et non Pourim (au pluriel) !

Il existe dans la Tora d’autres circonstances qui faisaient intervenir des tirages au sort. C’est ainsi qu’à Yom Kippour il fallait choisir deux boucs et tirer au sort entre les deux pour savoir lequel irait la-‘azazel et serait jeté du haut d’une montagne pour expier les fautes des enfants d’Israël, et lequel serait offert en sacrifice à Hachem.
De même pouvons-nous lire que, lors de la conquête d’Erets Yisrael, Yehochou‘a (Josué) a procédé à un tirage au sort pour diviser le pays entre les différentes tribus, faisant ainsi pleinement confiance à Hachem pour le meilleur partage possible.
Selon le point de vue de la Tora, dans certaines circonstances en tirant au sort, on se remet entièrement entre les mains de Dieu : Hachem va nous révéler la Vérité.
Haman, quant à lui, n’a pas tiré au sort pour savoir ce que Hachem allait décider. Il a procédé à un goral, à un tirage au sort car il pensait que tout vient par hasard. Il a laissé faire la Nature en espérant « avoir de la chance ».
A travers ce seul détail, le tirage au sort, on comprend la position de Haman tout au long de sa vie : Il ne prenait en considération dans l’existence que le pour, le hasard, les effets naturels.
Par ce tirage au sort, il se croyait tout-puissant, convaincu que la chance lui sourirait.

A l’instant même où Haman allait demander à Assuérus la permission de pendre Mardochée, à ce même moment ce roi a eu une insomnie et a demandé qu’on lui lise « le livre des chroniques ». C’est alors qu’il s’est rendu compte que Mardochée n’avait pas encore été récompensé de l’avoir sauvé. Au lieu de détruire celui-ci, Haman s’est retrouvé contraint de l’honorer en le promenant à travers la ville. Il ne s’est absolument pas remis en question, et ne s’est pas demandé pourquoi la situation s’était inversée : Il a mis cet épisode sur le compte de la « malchance ». A aucun moment, il n’a émis l’idée d’une intervention divine.
Tout au long de la Meguila, nous observons que tous les événements qui auraient dû causer notre perte ont été en fin de compte les clés de notre délivrance.
Si les Juifs, en effet, ont été menacés de destruction, c’est parce qu’ils avaient pris part au festin organisé par le roi et assisté à ses festivités. A cause de cela, Haman est devenu Premier Ministre, car c’est lui qui avait conseillé au roi de tuer sa femme Vachti lorsqu’elle avait désobéi à son mari. Immédiatement après, Haman décida de tuer les Juifs.
Mais même dans une telle situation, Hachem nous a redonné un espoir. Cette même se‘ouda qui aurait dû être la cause de leurs malheurs a été à l’origine de leur yechou‘a, de leur délivrance. Il fallait, maintenant que Vashti était morte, choisir une nouvelle reine : c’est d’Esther que viendra cette délivrance. C’est de la même où ils avaient péché, de cette se‘ouda, que va venir leur salut.
C’est là même où Haman croyait qu’il allait vaincre qu’il a été vaincu. C’est lui qui a été pendu et les benei Yisrael ont été sauvés !

A Pourim, il y a eu deux tirages au sort : celui que Haman a voulu nous imposer, et celui qui nous est réellement arrivé. Tout a dépendu de notre comportement. Par leur techouva exemplaire, les Juifs ont réussi à inverser le courant de l’Histoire : Wenahafokh hou.

Nous avons entre nos mains le cours de l’histoire ; en fonction de nos actions, un événement ou son inverse peut nous arriver ; tout dépend de nous.
Si le kelal Yisrael se rend compte que chaque action, bien qu’elle semble dictée par la nature, est en fait issue d’une décision divine, alors il pourra être sauvé.
Et tout ce qui nous arrive se transformera alors en une véritable yechou‘a !!!

Pourim Saméah !!!

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Haman était tellement persuadé de sa grandeur, explique le Maharal (Or ‘hadach p. 174), qu’il s’est divinisé. Or, il est écrit au sujet de Moïse (Roch hachana 21b) que cinquante « portes de compréhension » (cha‘arei bina) ont été créées dans le monde, dont quarante-neuf ont été livrées à Moïse, ainsi qu’il est écrit : « Tu l’as fait “de peu” (me‘at) l’égal de l’Eloqim » (Psaumes 8, 6). La cinquantième porte, en effet, n’a pas été livrée à l’homme, car le monde a été créé en sept jours, et si l’on multiplie sept par sept on obtient quarante-neuf. Ce qui veut dire que la cinquantième n’appartient pas à ce monde-ci.
Haman, qui s’est fait adorer comme une idole, s’est persuadé qu’il détenait une part de divinité, et qu’il possédait par conséquent un lien avec cette cinquantième porte. Voilà pourquoi il a ordonné que l’on construisît une potence de « cinquante » coudées, afin de faire savoir que la mort de son ennemi allait émaner de cette « cinquantième porte ».

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Le jour du jeune, met-on les tephilines a cha'harit ou a min'ha ?

En dehors de tich‘a be-av où en signe de deuil on ne s’orne pas de Tefilines le matin, mais uniquement après ‘hatsoth, on met normalement les Tefilines le matin des jours de jeûne. Certaines personnes ont pour habitude de les remettre à Min‘ha.

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Pourquoi prenons nous le deuil de la mort des élèves de rabi akiva pendant la pèriode du OMER plus particulièrement que d'autres deuil (deuil de shoa par exemple, deuil des juifs morts pendant l'incquisition ....)

« Rabbi ‘Aqiva avait douze mille couples de disciples, et ce de Guivath à Antifras (en clair : « du nord au sud d’Erets Yisrael »), et ils sont tous morts dans la même période, la raison en étant qu’ils ne s’honoraient pas l’un l’autre. C’est pourquoi le monde a été dévasté (Rachi : « La Tora fut entièrement oubliée »), et ce jusqu’à ce que Rabbi ‘Aqiva se rende chez les « maîtres du sud » et y enseigne [la Tora] à rabbi Méïr, à rabbi Yehouda, à rabbi Yossi, à rabbi Chim‘on [bar Yo‘haï] et à rabbi El‘azar ben Chamou‘a. Et ce sont eux qui ont rétabli la Tora [en Israël] à cette époque-là. Et l’on a enseigné dans une barayetha qu’ils sont tous morts de askara (« diphtérie »)… » (Yevamoth 62b).
C’est en souvenir de cette catastrophe que nous portons le deuil pendant trente-deux jours, le trente-troisième (lag baomèr) étant au contraire un jour de fête.
De nombreuses questions surgissent à la lecture de cette Guemara :
En premier lieu, qu’ont fait de si grave les disciples de Rabbi ‘Aqiva, dont il est écrit qu’ils « ne s’honoraient pas l’un l’autre », raison pour laquelle ils sont morts ? D’autre part, pourquoi le texte parle-t-il de « douze mille couples », et non de « vingt-quatre mille disciples » ?
N’imaginons surtout pas que les vingt-quatre mille disciples de Rabbi ‘Aqiva sont morts parce qu’ils se comportaient en garnements dans la cour de récréation où ils auraient réglé leurs querelles personnelles. Ces étudiants étaient en réalité des personnalités de très haut niveau, et ils seraient devenus d’éminents chefs spirituels en Israël si… dans leurs relations avec leur compagnon d’étude (‘havroutha), [le collège des disciples de Rabbi ‘Aqiva comptant douze mille ‘havrouthoth], ils avaient témoigné à celui-ci du respect pour son point de vue, et s’ils ne s’étaient pas obstinés à faire prévaloir le leur.
Si, idéalement, « la jalousie entre érudits augmente la sagesse » (Baba Bathra 21a), encore doit-elle s’exprimer dans le respect de l’opinion de l’autre.
Dans la même ligne, le Maharcha (Rabbi Chemouel Eliézèr Edels [Pologne 1555 – 1631]) explique qu’ils sont morts parce qu’ils ne s’appliquaient pas le verset : « … car [la Tora] est ta vie et la longueur de tes jours… » (Devarim 30, 20). Les disciples de Rabbi ‘Aqiva n’ont pu se voir appliquer ce verset, car le manque de respect qu’ils portaient à la Tora de leur ‘havroutha signifiait une grave lacune dans la leur propre. C’est pour cette raison qu’ils ont perdu leurs vies et « la longueur de leurs jours ».
Ces décès se sont poursuivis, cette année-là, pendant toute la période s’étendant de Pessah à Chavouoth, avec la seule exception du trente-troisième jour du ‘omèr.
Le Maharal (‘Hiddouchei aggadoth 1, 133) insiste, références talmudiques à l’appui (Meguila 28a, Berakhoth 28b), sur l’importance du respect dû à autrui. Lui témoigner de la considération est la condition même d’une longue vie. Et c’est parce que les disciples de Rabbi ‘Aqiva n’y ont pas été attentifs qu’ils sont morts. Leurs décès se sont situés précisément entre Pessah et Chavouoth, période du calendrier pourtant faste, et ils sont morts de cette maladie mystérieuse appelée askara pour que l’on sache effectivement que leur mort a été une punition et que ses causes n’étaient pas naturelles.
La période qui sépare Pessah de Chavouoth, poursuit le Maharal, est marquée par l’honneur dû à la Tora, et les disciples de Rabbi ‘Aqiva ont disparu parce qu’ils ne lui témoignaient pas cet honneur (kavod). Or, la guematria (« valeur numérique ») des lettres composant le mot kavod est précisément trente-deux.
C’est pour cette raison que l’épidémie a cessé le trente-troisième jour du ‘omèr (lag baomèr), seuls ceux qui avaient déjà contracté la maladie étant morts ensuite.
Pourquoi la mort des disciples de Rabbi ‘Aqiva, pour tragique qu’elle ait été, mérite-t-elle encore aujourd’hui trente-deux jours de deuil, alors que le peuple juif, depuis la destruction des deux Temples jusqu’à la Choah, en passant par les Croisades, l’Inquisition, et d’autres massacres encore, a subi des catastrophes bien plus meurtrières, non marquées par des célébrations particulières ?
Si, en outre, les disciples de Rabbi ‘Aqiva sont morts à cause de leurs fautes, pourquoi portons-nous leur deuil ? Ne méritaient-ils pas leur punition ?
Pour comprendre cet épisode qui a donné lieu à ce deuil, il faut le replacer dans le contexte de son époque. Nous sommes vers l’an 135 de l’ère commune, une soixantaine d’années après la destruction du deuxième Temple, et une révolte vient d’éclater contre les Romains, celle de Bar Kokhba.
Pendant quelque temps, Rabbi ‘Aqiva, persuadé que celui-ci était le Messie, lui apporta son soutien complet (Yerouchalmi Taanith 4, 5). Cependant, lorsque Bar Kokhba accusa de trahison Rabbi El‘azar (son oncle, selon certaines sources) et le fit exécuter, Rabbi ‘Aqiva cessa d’en être le défenseur.
On connaît la suite : Les Romains ont remporté sur Bar Kokhba et ses partisans une victoire décisive, ils ont pris et détruit Bétar, en même temps qu’ils se sont livrés à de vastes massacres sur les Juifs restés en Judée.
Avec ces catastrophes se sont éteints pour longtemps les espoirs de la proche venue du Messie. Bar Kokhba n’a pas été un faux Messie, mais un Messie manqué. Sa défaite a été un immense désastre. Pour Dion Cassius, historien grec de Rome, celui-ci aurait coûté aux Juifs 580 000 victimes par l’épée, en plus de ceux qui sont morts de faim et de maladie.
C’est pour cette raison-là que nous portons aujourd’hui encore le deuil. Si la période du ‘omèr est marquée par de la tristesse, ce n’est pas seulement à cause des élèves de Rabbi ‘Aqiva, mais surtout à cause de la faillite de l’espérance semée par Bar Kokhba. Tous les malheurs, toutes les persécutions, tous les massacres dont nous avons été victimes depuis lors portent la marque des événements qui ont eu lieu sous Bar Kokhba.

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Pouvez-vous préciser pourquoi il est de tradition de faire du sport (tir à l'arc?) à Lag Ba'Omer (si l'on me disait à Chanoucca, en souvenir des Maccabi, je dirais d'accord, mais là, je ne connais pas la raison)?

Une des raisons pour laquelle,de nos jours les enfants d'ISRAEL ont la coutume de jouer avec des arcs le jour de LAG BAOMER:
Il est écrit dans LE TAMOUD DE JERUSALEM traité BERAHOT PEREQ 9 HALAKHA 2 ,que durant toute la vie de RABBI SHIMON BAR YOHAI, il n'y a jamais eu d'arc en ciel ( qui est le signe d'une colère divine) . L'arc en ciel est appellé en LACHON AKODESH :KESHET qui veut dire également: un arc ( en LACHON AKODESH ).C'est la raison pour laquelle ,à LAG BAOMER nos enfants jouent avec des arcs et des flèches.

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D'où vient la "coutume" de cacher l afikomane pour que les enfants la cherche ? et d offrir un cadeau à l' enfant qui la trouve

L’habitude qui s’est installée de dissimuler l’afikomane dans un sac et de permettre aux jeunes enfants de le dérober contre une récompense est très ancienne et paraît remonter à l’époque de la Michna.
Elle s’inscrit dans la pédagogie très particulière du Sédèr de Pessa‘h, laquelle insiste sur la nécessité d’exciter la curiosité des enfants. Cette curiosité est également stimulée par l’ensemble de la gestuelle du début du Sédèr (our‘hats, karpas, ya‘hats), et l’auteur de la Haggada la fait culminer avec le Ma nichtana.
Il est vrai que certains décisionnaires – très minoritaires, il est vrai – ont émis des réserves sur cette pratique, qu’ils considèrent comme une forme d’incitation au vol, et donc comme contraire à une bonne et saine pédagogie.
On attribue au Mikhtav Sofèr, petit-fils du ‘Hatham Sofèr, une explication plus profonde de cette pratique :
Lorsque Hachem a tué les premiers-nés égyptiens, indique la Tora (Chemoth 11, 7), aucun chien n’a aboyé. Or, la Haggada, qui énumère une quantité considérable de miracles qui se sont produits au moment de la sortie d’Egypte, est muette à ce sujet.
En fait, a expliqué le Mikhtav Sofèr, c’est le vol de l’afikomane qui constitue le rappel de ce silence des chiens. La Guemara nous met en garde contre le fait d’habiter dans une ville où il n’y a pas de chiens (Pessa‘him 113a). En effet, explique Rachi, les aboiements des chiens sont une protection contre les voleurs.
Il s’ensuit que le silence des chiens, la nuit de la sortie d’Egypte, a aggravé les risques de vols.
C’est donc pour rappeler cette aggravation des risques que l’on permet aux jeunes enfants, le soir du Sédèr, de « voler » l’afikomane.

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