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Sentences spirituelles diverses, mieux connaître les grandes religions: Judaïsme, Islam, Christianisme, Charles de Foucauld

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02 février 2012

Témoignage au sujet de certains "dons" reçus

je suis née en Afrique, à ma naissance, je reçus sans le savoir certaines dispositions intérieures qui firent que je savais, non pas en permanence, mais dans certains cas, ce que les autres pensaient, ce qui allait arriver, mais je "vivais avec", je pensais tout le monde semblable à moi. Ce ne fut qu'avec le temps que je compris que les autres?... non, pas eux! et que je vis beaucoup d'hostilités se manifester envers moi.
Ces "dons" me servaient, voyez-vous, plutôt qu'ils ne me déservaient et naturellement, lorsque je voyais des catastrophes ou des difficultés pour des personnes que je connaissais, comme pour d'autres que je ne connaissais pas, je priais pour ces personnes et situations, et je voyais les effets de mes prières s'accomplir, et je me réjouissais!
Mais vint un temps lorsque je fus adulte, mariée, mère de famille, exilée en France, où je connus de grandes difficultés, que je ne souhaite pas décrire ici pour ne pas alourdir mon récit, et des épuisements intenses de plus en plus conséquents.
Or, je ne "cultivais" pas particulièrement mes exceptionnelles facultés, je m'en servais comme on se sert de sa main, de sa pensée, de sa logique. Lorsque quelqu'un était très malade ou mourant, je n'ai jamais fait d'échange de ma vie contre la sienne, bien que j'en ai été fortement tentée (je parle ici de tentation véritable, comme les tentations du Christ au désert par exemple), mais je savais que l'échange a été produit, une fois pour toutes, par le Christ et que je n'avais pas à prendre sa place et faire son travail, donc je remettais tout au Christ, je le priais comme il a prié le Père "Tout ce qui est à toi est à moi, en ton nom, je demande la guérison de un tel, et je sais que Tu m'exauces" et je continuais mes prières dans la louange. En effet, ce que j'avais vu et demandé s'accomplissait.

J'aurais du vivre dans la joie et la bénédiction, cependant j'étais atteinte de plusieurs affections inguérissables (je veux dire: que la science ne sait pas guérir) dont certaines rares et dites orphelines, et il m'arrivait de souffrir énormément, dans ces moment là, je m'unissais au Christ, et je vivais dans ma chair le fait qu'il "portait" en effet mes souffrances, j'étais toujours là, je pouvais continuer à vivre, ma souffrance devenait supportable sinon curable.
Ma vie fut émaillée de nombreuses péripéties, en particulier plusieurs circonstances où j'aurais du être morte, mais je ne le suis toujours pas!

Finalement, mon cheminement intérieur, allié à ce que je connaissais des phénomènes et dons dont j'étais entourée ou bénéficiais, m'ont amenée à rencontrer le Père Verlinde. Suite à ces rencontres (plusieurs en réalité) et à la lecture d'ouvrages documentés, j'ai fait cette démarche (qui ne m'est pas particulière): seule, calmement avec foi et détachement, très humblement, dans la confiance, j'ai prié: dans ma prière, j'ai "remis" à Dieu les dons dont j'étais la dépositaire, je lui ai demandé de me les "confirmer" au cas où ce serait lui qui en soit l'auteur, ou bien de permettre que je ne les ai plus si ce n'était pas lui qui me les avait confiés. Après la prière, j'ai ressenti un grand calme, plus tard, dans ma vie quotidienne, j'ai constaté que ces "dons" ne se manifestaient plus, loin d'en être contristée, j'en ai apprécié tout le bienfait! j'ai constaté également que ma santé s'améliorait nettement. J'ai remercié! ça ne m'empêche pas de prier dans la compassion et dans le nom de Jésus pour les personnes dont je sais, comprends et vois qu'elles souffrent ou ont de gros problèmes.

Un "sens" de délicatesse a remplacé le don "naturel" (?) dissipé et une sagesse de discernement cultivée et burinée par l'expérience et la connaissance ont pris le relai, ce qui est également bien utile dans la vie quotidienne matérielle comme spirituelle.

Mon expérience est donc (très) positive, et elle m'assure davantage dans la confiance en Dieu. Je m'appuie totalement sur lui, et non plus sur mes "dons" ou facultés impermanentes.

Savoir ce qui pouvait arriver ne m'a jamais rendue malheureuse mais battante et priante. Ne plus le "savoir" par le même canal, mais pas d'autres "marqueurs" et apprentissages ne me rend pas malheureuse et m'incite à continuer à me battre avec les armes de la prière confiante et de la louange.

 

A Dieul seul, la Gloire!

 

Sentences

 

(je dépose ce témoignage après l'avoir rédigé à l'intention d'amis sur la toile, en réaction à un très beau "post" d'article illustré d'un non moins beau tableau, par discrétion, je ne mettrai pas en lien ce lieu)

ce témoignage était précédé de cet avertissement:

Ce que je vais vous "livrer" est l'expression de ce que j'ai vécu et vis, en aucune façon je ne voudrais que ce témoignage soit pris pour un "jugement" ou un "mépris" envers quiconque, je sais que vous modérez vos commentaires, si vous ne souhaitez pas que ce commentaire soit divulgué, faites-en comme vous le pensez, et conservez-moi silencieusement votre estime pour avoir eu le courage de vous exposer ce qui va suivre.

 

et se finissait ainsi:

Voilà, c'est ce que j'ai eu dans le coeur de vous témoigner lorsque j'ai vu votre tableau et lu votre poème.

Dieu vous bénisse



Posté à 20:52 - La vie après la vie - Permalien [#]