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Sentences
4 mars 2008

Béni soit Celui qui a institué le baptême

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,1-3.5-16.

Après cela, à l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait !Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche !' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire de ce texte :

Béni soit Celui qui a institué le baptême

Descendez, frères, et dans les eaux du baptême revêtez l'Esprit Saint ;
unissez-vous aux êtres spirituels qui servent notre Dieu.

Béni soit Celui qui a institué le baptême pour le pardon des enfants d'Adam !

Cette eau est le feu secret qui marque son troupeau d'un signe,
avec les trois noms spirituels qui épouvantent le Mauvais (cf Ap 3,12)...

Jean attesta de notre Sauveur : « Il vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu » (Mt 3,11).
Voici ce feu et l'Esprit, mes frères, dans le baptême véritable.

Car le baptême est plus puissant que le Jourdain, ce petit ruisseau ;
il lave en ses flots d'eau et d'huile les péchés de tous les humains.

Élisée, s'y prenant sept fois, avait purifié Naaman de sa lèpre (2R 5,10);
le baptême, lui, nous purifie des péchés cachés en l'âme.

Moïse avait baptisé le peuple dans la mer (1Co 10,2),
sans pouvoir pourtant laver son coeur au-dedans,
souillé qu'il était par le péché.

Maintenant voici un prêtre, semblable à Moïse, lavant l'âme de ses taches,
et avec l'huile il marque d'un sceau les agneaux nouveaux pour le Royaume...

Par l'eau qui a coulé du rocher la soif du peuple a été calmée (Ex 17,1s) ;
voici, par le Christ et par sa fontaine, la soif des nations étanchée...

Voici que du côté du Christ coule une source qui donne la vie (Jn 19,34) ;
les peuples assoiffés y ont bu et en ont oublié leur peine.

Verse ta rosée sur ma faiblesse, Seigneur ;
par ton sang pardonne mes péchés.
Que je sois ajouté au nombre de tes saints, à ta droite.

Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
5e hymne pour l'Epiphanie (trad. cf coll. Spiritualité Orientale 70, Bellefontaine 1997, p. 49)

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