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Sentences
25 novembre 2006

La personne suprême

(Bagavad-Gita-15)  A lire de bas en haut

15-20 Ce que maintenant Je te révèle, ô toi sans péché, est la part la plus secrète des Ecritures védiques. Qui en saisit la teneur connaîtra la sagesse, ô descendant de Bharata et ses efforts le mèneront à la perfection
15-19 Celui qui, libre des doutes, Me connaît ainsi, comme Dieu, la Personne Suprême, celui-là, sache-le, sa connaissance embrasse tout. C’est pourquoi, ô descendant de Bharata de tout son être il Me sert avec amour et dévotion.
15-18 Puisque Je suis absolu, au-delà du faillible et de l’infaillible, puisque Je suis le plus grand de tous, le monde et les Vedas, Me célèbrent comme cette Personne Suprême.
15-17 Mais autre que ceux-là est le plus grand des êtres, le Seigneur en personne, qui entre dans le mondes et les soutient.
15-16 Il est deux ordres d’êtres; le faillibles et l’infaillible. Dans l’univers matériel, tous sont faillibles; mais dans le monde spirituel, il est dit que tous sont infaillibles.
15-15 Je Me tiens dans le coeur de chaque être, et de Moi viennent le souvenir, le savoir et l’oubli, Le but de tous les Vedas et de Me connaître; en vérité, c’est Moi qui ai composé le Vedânta, et Je suis Celui qui connaît les Vedas.
15-14 Je suis, en chaque corps animé, le feu de la digestion, et aussi le souffle vital, inspiré comme expiré, Ainsi, Je fais, l’assimilation des quatre sortes d’aliments
15-13 J’entre en chacune des planètes, et à travers Mon énergie, les maintiens dans leur orbite. Je deviens la lune, et par là donne le suc de la vie à tous les végétaux.
15-12 La splendeur du soleil, qui dissipe les ténèbres l’univers entier, sache-le, procède de Ma Personne. Et aussi de la lune, et aussi celle du feu.
15-11 Il voit tout cela avec clarté, le spiritualiste établi avec constance dans la résiliation spirituelle. Mais les autres, dénués de réalisation spirituelle, ne peuvent, quelque effort qu’ils y mettent, saisir la vérité.
15-10 Les sots ne sauraient concevoir comment l’être vivant quitte le corps, ou de quelle sorte de corps, sous l’empire des trois gunas, il doit jouir. Mais tout cela, celui dont les yeux sont initiés à la connaissance peut le voir.
15-9 Revêtent ainsi un nouveau corps grossir, l’être vivant se voit doté d’un sens déterminé de l’ouï, de la vue, du toucher, du goût et de l’odorat, qui tous gravitent autour du mental. Il jouit par là d’une gamme propre d’objets des sens.
15-8 Comme l’air emporte les odeurs, l’être vivant, en ce monde, emporte avec lui, d’un corps à un autre, les divers manières dont il conçoit la vie.
15-7 Les êtres, dans le monde des conditions, sont des fragments éternels de Ma personne. Mais parce que ils sont conditionnés, ils luttent avec acharnement contre les six sens, et parmi eux, le mental.
15-6 Ce royaume suprême, le Mien, ni le soleil, ni la lune, ni la force électrique ne l’éclairent. Pour qui l’atteint, point de retour en ce monde.
15-5 L’homme libre d’illusion, d’orgueil et de rapports faux, l’homme qui comprend l’éternel, qui triomphe de la concupiscence et de la dualité des joies et des peines, et qui connaît la voie de l’abandon à la Personne Suprême, celui-là atteint éternel royaume.
15-4
15-3 De cet arbre, nul ne peut, en ce monde, percevoir la forme exacte. Nul n’en peut voir la fin, le commencement ni la base. Mais il faut, avec détermination, trancher du glaive du détachement ce banian aux puissantes racines, chercher le lieu d’où, une fois qu’on l’atteint, il n’est pas de retour. Puis là, s’abandonner à la Personne Suprême, Dieu, de qui tout a commencé, et en qui tout demeure depuis des temps immémoriaux
15-2 Les branches de cet arbre, que nourrissent les trois gunas, s’étendent en hauteur comme en profondeur; ses ramilles sont les objets des sens. Certain de ses racines pointent aussi vers le bas, liées aux actes matériels accomplis dans le monde des hommes.
15-1 Le Seigneur Bienheureux dit: Il existe un arbre banian, un arbre dont les racines pointent vers le haut, et vers le bas pointent les branches; ses feuilles sont les hymnes védiques. Qui le connaît, connaît les Vedas.

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