18 novembre 2006
Le plus secrêt des savoirs
(Bhagavad-gita 9) Lire en commençant par le bas de la page
9-34 Emplis toujours de Moi ton mental, deviens Mon dévot, offre-Moi ton hommage et voue-Moi ton adoration. Parfaitement absorbé en Moi, certes tu viendras à Moi.
9-33 Que dire alors des brâhmanas, des justes, des bhaktas et des saints rois qui, en ce monde éphémère, en ce monde souffrances, Me servent avec amour et dévotion.
9-32 Quiconque en Moi prend refuge, ô fils de Prthâ, fut-il de basse naissance, une femme, un vaisya, ou même un sudra, peut atteindre le but suprême.
9-31 Rapidement, il devient sans reproche et trouve la paix éternelle. Tu peux le proclamer avec force, ô fils de Kuntî, jamais Mon dévot ne périra.
9-30 Commettrait-il les pires actes, il faut voir quiconque est engagé dans le service de dévotion comme un saint homme, car il est sur la voie parfaite.
9-29 Je n’envie, Je ne favorise personne, envers tous Je suis impartial. Mais quiconque Me sert avec dévotion vit en Moi, comme Je suis son ami.
9-28 Ainsi, tu t’affranchiras des suites de tes actes, tous, vertueux et coupables; par ce principe renoncement, tu sera libéré et viendras à Moi.
9-27 Quoi que tu fasse, que tu manges, que tu sacrifices et prodigues, quelque austérité que tu pratique, que ce soit pour Me offrir, ô fils de Kuntî.
9-26 Que l’on M’offre, avec amour et dévotion, une feuille, une fleur, un fruit, de l’eau, et cette offrande, Je l’accepterai.
9-25 Ceux qui vouent leur culte aux devas renaîtront parmi les devas, parmi les spectres et autres esprits ceux qui vivent dans leur culte, parmi les ancêtres les adorateurs des ancêtres: des même, c’est auprès de Moi que vivront Mes dévots.
9-24 Car Je suis l’unique bénéficiaire et l’unique objet du sacrifice. Or, ceux qui ignorent Ma nature véritable, absolue, retombent.
9-23 Toute oblation qu’avec foi l’homme sacrifie aux devas est en fait destinée à Moi seul, ô fils de Kuntî, mais offerte sans la connaissance.
9-22 Mais ceux qui M’adorent avec dévotion, méditant sur Ma Forme absolue, Je comble leurs manquent et préserve ce qu’ils possèdent.
9-21 Quand ils ont joui de ces plaisirs célestes, quand leurs mérites se sont épuisés, ils reviennent sur cette Terre mortelle. Un bonheur fragile, tel est donc, après avoir suivi les principes de Vedas, le seul fruit qu’ils récoltent.
9-20 C’est indirectement qu’il M’adorent, les hommes qui étudient les Vedas et boivent le soma, cherchant ainsi à gagner les planètes de délices. Ils renaissent sur la planète d’Indra, où ils jouissent des plaisirs des devas.
9-19 Je contrôle la chaleur, la pluie et la sécheresse, Je suis l’immortalité, de même que la mort personnifiée, L’être et non-être, tous deux sont en Moi, ô Arjuna.
9-18 Je suis le but, le soutien, maître, le témoin, la demeure, le refuge et l’ami le plus cher, Je suis la création et l’annihilation, la base de toutes choses, le lieu de repos et l’éternelle semence.
9-17 De cet univers, Je suis le père, la mère, le soutien et aïeul, Je suis l’objet du savoir, le purificateur et le syllabe om. Je suis également le Rk, le Sâma et le Yajus.
9-16 Mais c’est Moi qui suis le rite et le sacrifice, l’oblation aux ancêtres, l’herbe médicinale et le mantra. Je suis et le beurre, et le feu, et l’offrande.
9-15 D’autres, qui cultivent le savoir, M’adorent soit comme l’existence unique, soit dans diversité des êtres et des choses, soit dans Ma forme universelle.
9-14 Chantant toujours Mes gloires, se prosternant devant Moi, grandement déterminés dans leur effort spirituel, ces âmes magnanimes M’adorent éternellement avec amour et dévotion.
9-13 Mais ceux qui ignorent l’égarement , ô fils de Prthâ, les mahâtmâs, se trouvent sous la protection de la nature divine. Me sachant Dieu, la Personne Suprême, originel et intarissable, ils s’absorbent dans le service de dévotion.
9-12 Ainsi égaré, ils chérissent des vues démoniaques et athées. Vains sont leurs espoirs de libération, vains leur actes intéressés, vaine leur aspiration au savoir.
9-11 Le sots Me dénigrent lorsque sous la forme humaine Je descends en ce monde. Ils ne savent rien de Ma nature spirituelle et absolu, ni de ma suprématie totale.
9-10 La nature matérielle agit sous Ma direction, ô fils de Kuntî, sous Ma direction elle engendre tous les êtres, mobiles et immobiles, Par Mon ordre encore, elle est créée puis anéantie, dans un cycle sans fin.
9-9 Mais ces actes ne sauraient Me lier, ô Dhananjaya. A jamais détaché d’eux, J’y demeure comme neutre.
9-8 L’univers matériel tout entier est sous Mon ordre. par Ma volonté, il est à chaque fois de nouveau manifesté, et c’est toujours par elle qu’à la fin il est anéanti.
9-7 A la fin d’un âge, ô fils de Kutnî, toutes créations matérielles rentrent en Moi, et au début de l’âge suivant, par Ma puissance, Je crée nouveau.
9-6 De même que dans l’espace éthéré se tient le vent puissant, soufflant partout, ainsi, sache-le, en Moi se tiennent tous les êtres.
9-5 Dans le même temps, rien de ce qui est créé n’est en Moi. Vois Ma puissance surnaturelle! Je soutiens tous les êtres, Je suis partout présent, et pourtant, Je demeure la source même de toute création.
9-4 Cet univers est tout entier pénétré de Moi, dans Ma forme non manifestée. Tous les êtres sont en Moi, mais je ne suis pas en eux.
9-3 Les hommes qui, sur la voie du service de dévotion, sont privés de foi, ô vainqueur des ennemis, ne peuvent M’atteindre, ils reviennent naître et mourir en ce monde.
9-2 Ce savoir est roi entre toutes les sciences; il est le secret d’entre les secrets, la connaissance la plus pure, et parce qu’il nous fait directement réalise notre identité véritable, représente la perfection de la vie spirituelle. Il impérissable, et d’application joyeuse.
9-1 Le Seigneur Bienheureux dit: Parce que jamais tu ne Me jalouses, Mon cher Arjuna Je vais te révéler la sagesse la plus secrète, par quoi tu sera affranchi des souffrances de l’existence matérielle.