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Sentences
16 novembre 2006

La connaissance de l'absolu

(Bhagavad-gita 7) Lire en commençant par le bas de la page

7-30 Qui Me connaît comme le Seigneur Suprême, principe même de la manifestation matérielle, source des devas et maître de tout sacrifice, peut l mental fixe, même à l’instant de mourir, Me saisir et me connaître encore. 7-29 Par les service de dévotion, ils prennent refuge en Moi , ces hommes d’intelligence qui s’appliquent à s’affranchir de la vieillesse et de la mort. En vérité, ils sont au niveau de brahman: ils possèdent entier la connaissance des actes, spirituels ou matériels. 7-28 Mais les hommes libres de ces dualités, fruits de l’illusion, les hommes qui, dans leurs vies passées comme dans cette vie, furent vertueux, les hommes en qui le péché a pris fin, ceux-là Me servent avec détermination. 7-27 O descendant de Bharata, ô vainqueur des ennemis, tous les êtres naissent sans l’illusion, ballottés par les dualités du désir et de l’aversion. 7-26 Parce que Je suis Dieu, la personne Suprême, ô Arjuna, Je sais tout du passé, du présent et de l’avenir. Je connais aussi tous les êtres; mais Moi, nul me connaît. 7-25 Je ne Me montre jamais aux sots ne aux insensés; par Ma puissance interne [yoga-mâyâ], Je suis pour eux voilé. Ce monde égaré ne Me connaît donc point, Moi le Non-né, l’impérissable. 7-24 Les hommes sans intelligence, ne Me connaissant point, croient que J’emprunte cette Forme, cette Personnalité. Leur ignorance les empêche de connaître Ma nature, suprême et immuable. 7-23 Les hommes à l’intelligence brève rendent au culte aux devas; éphémères et limités sont les fruits de leur adoration. Qui se voue aux devas atteint leurs planètes, quand Mes dévots, cependant, certes atteignent Ma planète, la suprême. 7-22 Plein de cette foi, il demande au deva certaines faveurs, et voit ses désirs comblés. Mais en réalité, ces bienfaits viennent de Moi seul. 7-21 J’habite le coeur de chacun en tant qu’Ame Suprême. Et dès qu’un homme désire rendre un culte aux devas, c’est Moi qui affermis sa foi et lui permet ainsi de se vouer au deva qu’il a choisi. 7-20 Ceux dont le mental est déformé par les désirs matériels se vouent aux devas; ils suivent, chacun selon sa nature, les divers rites propres à leur culte. 7-19 Après de nombreuses renaissances, lorsqu’il sait que Je suis tout ce qui est, la cause de toutes les causes, l’homme au vrai savoir s’abandonne à Moi. Rare un tel mahâtmâ. 7-18 Tous ces bhaktas sont certes des âmes magnanimes, mais celui qui Me connaît, Je considère qu’il vit en Moi. Absorbé dans Mon service absolu, il vient à Moi. 7-17 De tous, supérieur est le sage au parfait savoir, que le service de dévotion par unit à Moi. Je suis très cher, comme il M’est aussi très cher. 7-16 De quatre ordres, ô Arjuna, les vertueux qui avec dévotion Me servent: le malheureux, le curieux, l’homme qui poursuit la richesse et celui qui désir connaître l’Absolu, ô prince des Bhâratas. 7-15 Les sots, les derniers des hommes, ceux dont le savoir est dérobé par l’illusion, les démoniaques, ces mécréants ne s’abandonnent pas à Moi. 7-14 L’énergie que constituent les trois gunas, cette énergie divine, la Mienne, on ne peut, sans mal, la dépasser. Mais qui s’abandonne à Moi en franchit facilement les limites. 7-13 Egaré par les trois gunas [vertu, passion, et ignorance ], l’univers entier ignore qui Je suis, Moi le Suprême, l’Intarissable, qui transcende ces influence matérielles. 7-12 Tout état de l’être, qu’il révèle de la vertu, de la passion ou de l’ignorance, n’est qu’une manifestation de Mon énergie. En un sens, je suis tout; jamais, cependant, Je ne perds Mon individualité. Comprends qu’aux gunas Je ne suis pas soumis. 7-11 Je suis la force exempt de désir et de passion. je suis, ô prince des Bhâratas, l’union charnelle qui n’enfreint pas les principes de religion. 7-10 Sache-le, ô fils de Prthâ, Je suis de tous les êtres le semence première. De l’intelligence, et du puissant la prouesse. 7-9 De la terre Je suis le parfum originel, et du feu la chaleur. Je suis la vie en tout ce qui vit, et l’ascèse de l’ascète. 7-8 De l’eau Je suis la saveur, ô fils de Kunti, du soleil et de la lune la lumière, des mantras védiques la syllabe om. Je suis le son dans l’éther, et dans l’homme l’aptitude. 7-7 Nulle vérité ne M’est supérieur, ô conquérant des richesses. Tout su Moi repose, comme des perles sur un fil. 7-6 De toutes choses en ce monde, matérielles comme spirituelles, sache que Je suis l’origine et la fin. 7-5 O Arjuna aux-bras-puissants, outre cette énergie matérielle, une autre énergie est Mienne, une énergie supérieur, spirituelle; les êtres vivants, qui luttent avec la nature matérielle et par quoi l’univers subsiste, la constituent. 7-4 Terre, eau, feu, air, éther, mental, intelligence et faux ego, ces huit éléments, distincts de Moi-même, constituent Mon énergie inférieure. 7-3 Parmi des milliers d’hommes, un seul, peut-être, recherchera la perfection, et parmi ceux qui l’atteignent, rare celui qui Me connaît en vérité. 7-2 7-1 Le Seigneur Bienheureux dit: Maintenant écoute, ô fils de Prthâ. Voici de quelle manière, pleinement consciente Moi dans la pratique du yoga, ton mental à Moi lié, tu Me connaîtras tout entier, sans plus le moindre doute.

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