Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sentences
13 novembre 2006

L'action dans la connaissance

(Bhagavad- gita -5) Lire de bas en haut

5-29 Parce qu’il Me sait le bénéficiaire ultime de tous les sacrifices, de toutes les austérités, souverain de tous les astres et de tous les devas, amis et bienfaiteur de tous les êtres, le sage trouve la cessation des souffrance matérielles.
5-28
5-27 Fermé aux objets des sens, fixant son regard entre les sourcils et immobilisant dans ses narines les airs ascendant et descendant, maîtrisant ainsi les sens, le mental et l’intelligence, le spiritualiste s’affranchit du désir, de la colère et de la peur. Qui demeure en cet état est certes libéré.
5-26 Car, elle est bien proche, la libération suprême, pour qui, libre de la colère et tout désir matériel, a réalisé son identité spirituelle et, maître de lui, s’efforce toujours d’atteindre le perfection.
5-25 Celui qui se situe au-delà au doute et de la dualité, qui est affranchi du péché qui travaille au bien de tous les êtres et dont les pensées se tournent vers l’intérieur, celui-là réalise l’Absolu et atteint la libération.
5-24 Celui dont les actes, le bonheur et la lumière sont purement intérieurs, celui-là est le parfait yogî; âme réalisée, il atteindra l’Absolu.
5-23 Qui, avant de quitter son corps, apprend à résister aux impulsions des sens, à réfréner les impulsion nées de la concupiscence et de la colère, celui-là est un vrai yogi, heureux même en ce monde.
5-22 L’homme d’intelligence ne s’adonne jamais aux plaisirs des sens; il ne s’y complaît point, ô fils de Kuntî, car ils ont un début et une fin et n’apportent que la souffrance.
5-21 L’être libéré n’est pas soumis à l’attrait des plaisir matériels du monde extérieur, car il connaît l ’extase intérieur. Se vouant à l’Etre Suprême, il goûte une félicité sans bornes.
5-20 Qui ne se réjouit des joies ni ne s ’afflige des peines, celui dont l’intelligence est fixée sur l’âme, qui ne connaît pas égarement et possède la science de Dieu, celui-là a déjà transcendé la matière.
5-19 Celui dont le mental demeure toujours contant a déjà vaincu la naissance et la mort. Sans faille, comme le Brahman Suprême, il a déjà établi sa demeure en Lui.
5-18 L’humble sage, éclairé dur pur savoir, voit d’un oeil égal le brâhmana noble et érudit, la vache, l’éléphant, ou encore le chien et le mangeur de chien.
5-17 Celui dont l’intelligence et le mental, dont le refuge et la foi reposent en l’Absolu, celui-là voit la connaissance pure le débarrasser de tous ses doutes; il avance alors d’un pas ferme sur le sentier de la libération.
5-16 Toutefois, quand ce savoir qui dissipe les ténèbres de l’ignorance s’éveille en l’être, alors tout se révèle à lui, comme par un soleil levant.
5-15 Jamais l’Etre Suprême ne peut être tenu pour responsable des actes. vertueux ou coupables, de quiconque, Mais l’être incarné ne s’en égare pas moins.
5-14 L’être incarné, maître de la cité du corps, n’est jamais à l’origine d’aucun actes, non plus qu’il crée les fruits des actes ou engendre l’action chez autrui; tout est l’ouvre des trois gunas.
5-13 Quand l’âme incarnée domine sa nature inférieur, renonce, par la pensée à toute action, elle vit en paix dans la cité aux neuf portes [le corps] et n ’accomplit, ni ne cause, aucun actes matériel.
5-12 Au contraire de celui qui, sans union avec le Divin, convoite les fruits de son labeur et s’enlise ainsi dans la matière, l’âme établie dans le dévotion trouve, en M’offrant les résultats de tous ses actes, une paix sans mélange.
5-11 Brisant ses attachements, le yogï n’agit avec son corps, son mental, son intelligence et ses sens même, qu’à une seule fin: se purifier.
5-10 De même que l’eau ne mouille pas les feuilles de lotus, le péché n’affecte pas celui qui, sans attachement, s’acquitte de son devoir, en offrant les fruits au Seigneur Suprême.
5-9
5-8 Bien qu’il voie, qu’il entend, qu’il touche, sente, mange, se meuve, dorme et respire, celui dont la conscience est purement spirituelle sait bien qu’en réalité, il n’est pas l’auteur des ses actes, De cela, il a toujours conscience: lorsqu’il parle, accepte ou rejette, évacue, ouvre ou ferme les yeux, seuls les sens matériels sont impliqués; lui-même n’a aucun lien avec ses actes.
5-7 Celui dont les actes sont imprégnés de dévotion, l’âme pure, maître de ses sens et de son mental, est cher à tous, et tous lui sont chers. Bien que toujours actifs, jamais il ne tombe dans les rets du karma.
5-6 Qui pratique le renoncement, mais ne sert le Seigneur avec amour et dévotion, ne saurait trouver le bonheur, ô Arjuna. les sages, au contraire, se purifient par des actes dévotieux atteignent bientôt l’Absolu.
5-5 Celui qui sait que le but atteint par le renoncement peut aussi l’être par l’action dévotieuse, qui réalise ainsi l’unité de ces deux voies, celui-là voit les choses dans leur juste relief.
5-4 Seul un ignorant prétendra que l’action dévotieuse [le karma-yoga] conclut autrement que l’étude des éléments matériels [le sankhya-yoga]. Les vrais érudits l’affirment, si l’on suit parfaitement l’une ou l’autre voie, on atteint leurs fins communes.
5-3 Sache-le ô Arjuna aux-bras-puissants, celui qui n’abhorre ni ne convoite les fruits de ses actes connaît un renoncement immuable; affranchi de la dualité, il dénoue facilement les liens qui le retiennent à la matière.
5-2 Le Seigneur Bienheureux dit: Le renoncement aux actes et l’acte dévotion mènent chacun à la libération, mais plus haut est l’acte dévotieux.
5-1 Arjuna dit: O krsna, d’abord Tu me demandes de renoncer aux actes, puis d’agir, dans un esprit de dévotion. Dis-le moi clairement, je T’en prie: quelle voie de ces deux, est la meilleur?

Publicité
Commentaires
Publicité