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Sentences
2 septembre 2006

Mieux connaître ROCH HACHANA (fête juive)

ROCH HACHANA veut dire «Nouvel an»  C’est le Nouvel an Juif ! Pour 2005, l’an 5 766 !  

Le nouvel an juif porte aussi les noms de "jour du jugement", "du souvenir" et "de jour de la sonnerie" (du chofar : corne de bélier).

On commémore le premier jour de la Création du monde. On regarde aussi vers le dernier jour, le jour du jugement. On prie pour que la destinée de chacun soit inscrite, par la miséricorde divine, selon un jugement favorable.

Le premier jour, on lit dans les synagogues, le livre de la Genèse, chapitre 21 (naissance d'Isaac) et le premier livre de Samuel, chapitre 1er, verset 2 (la naissance de Samuel).
Le deuxième jour, on lit Genèse, chapitre 22 (le sacrifice d'Isaac) et le prophète Jérémie, chapitre 31, les versets 1 à 20 (le souvenir de Rachel et le cantique d'espérance).
c'est l'occasion pour les Juifs de faire le bilan de l'année passée, de réfléchir à leurs orientations de vie, et de s'en remettre à l'autorité divine. En effet, Roch Hachana est aussi le jour du jugement. Les actions de l'homme sont alors jugées, et tout ce qui lui arrivera dans la nouvelle année se décide à ce moment-là. C'est également le moment de prendre de bonnes résolutions.

L'un des sommets de la liturgie est la sonnerie du « Chofar », une corne de bélier, qui retentit le matin de nombreuses fois pour inspirer le retour sur soi. à rappeler le souvenir de la miséricorde divine, à réveiller les cœurs pour la confession des péchés. Elle annonce la Résurrection des morts, le Jugement dernier et la libération de toute l'humanité.

Les dix jours suivants, que l'on appelle les jours terribles, Yamim Noraïm, sont des jours de repentance, de réparation des fautes commises et de réconciliation avec le prochain.

La conception du Nouvel An en tant que YOM HADIN (Jour du Jugement) est d’origine rabbinique.

Elle considère qu’en ce jour toute l’humanité est jugée par son Créateur, et que le sort de chaque individu est inscrit dans le Livre de la Vie.

Selon la tradition, plusieurs grands événements ont eu lieu à Rosh Hashana :

la création du monde,
la naissance des patriarches (Abraham, Isaac, Jacob)
les femmes stériles ont conçu un enfant : Sara, Rachel et Hana (la mère du prophète Samuel)
Joseph a été libéré de prison en Egypte le travail forcé des Hébreux en Egypte a pris fin
Selon un texte traditionnel, la rédemption des Juifs aura lieu à Rosh Hashana.

Toute blanche, la table est parée de la plus belle vaisselle, les fleurs embaument. L'enfant cadet dépose, en geste d'espérance, en souhait de profusion pour l'année qui s'ouvre, les grains de riz, les fleurs de lavande, quelques feuilles de menthe odorante. Le sel est supprimé. Seules les coupelles de sucre, de miel sont autorisées. Les lumières des bougeoirs étincelants, les pains briochés, le vin liquoreux, la grenade, la pomme, les dattes fraîches, le basilic présagent douceurs et l’abondances souhaitées.

Après les bénédictions sur le vin, les pains, les fruits, les senteurs de l'aromate, le poisson est servi, souvent des petites daurades roses, offertes entières, de la tête à la queue. Lorsqu'un seul grand poisson est préparé, la tête (roch) est présentée au père ; cet honneur se dédie au patriarche de la famille : Qu'il soit toujours, à la tête des nôtres, empli de sa sagesse, de sa connaissance, au nouvel an prochain ".

Suit le potage aux sept légumes, rappel symbolique de la bénédiction du pays d'Israël, un pays qui produit le froment et l'orge, le raisin, la figue et la grenade, l'olive huileuse et le miel (Deutéronome 8,9).

Un plat de viande (karne kozinada) accompagne le riz blanc, les haricots princesses et les courgettes sucrées. Les desserts, les biskotchikos, les fruits, les masapanes abondent…

En Russie aussi

La fête commence à la synagogue. L’un des lieux les plus fréquentés de la capitale est le Centre de la communauté juive (MEOTs) qui relève de la Fédération des communautés juives de Russie que dirige le grand rabbin Berl Lazar. La Synagogue chorale est un autre lieu traditionnel de rencontre au Nouvel An. L’association Hillel organise tous les ans la prière et la traditionnelle distribution de pommes et de miel. En 2002, elle a loué à cet effet la salle de concerts de la mairie de Moscou et, en 2003, celle de la Maison du cinéma. En général, les autres organisations de la jeunesse juive s’y associent. Dans le hall ouvrant sur la salle de prière, des stands sont installés qui présentent les manifestations de l’année naissante.

La célébration de Rosh Hashana organisée par Hillel est l’occasion, pour la jeunesse, de se retrouver. Toute la soirée est programmée. Beaucoup n’entrent même pas dans la salle de prière, certains n’y restent que cinq minutes, le temps d’écouter sonner le schofar.

Après la prière, les jeunes montent en voitures et, par petits groupes, s’en vont faire le tour du "Moscou juif". En 2003, Rosh Hashana a été fêté dans des clubs et des restaurants populaires. La plupart de ces établissements n’avaient jamais été considérés comme juifs mais ils ont décidé d’inclure dans leur programme la fête du Nouvel An juif. Et ils ont bien fait, la clientèle fut nombreuse. Plusieurs groupes de jeunes musiciens juifs, dont certains étaient venus d’Israël et d’autres de la province russe, ont tenté de faire toutes les scènes les unes après les autres. Dans les clubs, on distribuait des kippot en papier, du miel et des pommes, on accolait les tables pour de bruyantes compagnies. Il n’y a pas eu de place pour tout le monde.

A la veille du jour de l’An tout est possible, on peut se retrouver dans une voiture avec des gens hier encore inconnus ou à une table avec d’autres que l’on ne reconnaîtra pas dans la foule le lendemain. On peut aussi y rencontrer son destin. Et, pour beaucoup, c’est une raison de venir à la fête. A Moscou comme dans d’autres villes il existe des clubs juifs de rencontres, des discothèques juives sont organisées régulièrement, mais le Nouvel An est aussi l’occasion de rencontrer son futur époux. En effet, la tradition nationale des Juifs de Russie, qui veut que Rosh Hashana offre la chance de commencer une nouvelle vie, coïncide avec la tradition russe de l’attente d’un miracle la nuit du Nouvel An. Mais l’essentiel est l’ambiance de fête, le sentiment d’appartenir à la communauté.

Rosh Hashana n’est pas fêté aussi largement dans toutes les villes. Mais la joie est toujours au rendez-vous.


Les voeux traditionnels que l'on échange à l'occasion du nouvel-an consistent à souhaiter d'être inscrits dans le Livre de la Vie - et que cette inscription soit confirmée et scellée le jour de Kipour (en hébreu : "Ketiva ve-hatima tova = littéralement "une bonne inscription et une bonne confirmation").

Cartes de voeux

Les traditions festives de Roch Hachana

Le nouvel an est naturellement l'occasion de repas festifs. Dans les communautés ashkénazes (originaires d'Europe de l'Est), la tradition veut que l'on trempe des quartiers de pomme dans du miel, en disant : "Que cette année soit pour nous aussi douce que la pomme trempée dans du miel". Dans les communautés séfarades (originaires principalement d'Espagne et des pays arabes), un véritable banquet est organisé durant ces deux jours, composé de mets doux, parmi lesquels on trouve également la pomme trempée dans du miel. Les noms (en hébreu ou en araméen) des mets consommés durant ces deux soirs de fête évoquent tous une citation de la Bible, et permettent ainsi aux Juifs de dire qu'ils "mangent le livre" !

Pendant deux jours, anniversaire de la création du monde, le juif s'imprègne de l'idée que Dieu est le Maître du monde, qu'il exerce sa providence sur chacune de ses créatures mais qu'il exige aussi de chacune d'elles un comportement irréprochable, les contraignant à un examen de conscience rigoureux implacable devant aboutir à un repentir sincère.

Roch Hachana débutera le 23 septembre 2006 en soirée et se terminera le 24 à la tombée de la nuit.

Roch Hashana célèbre l'anniversaire de la création du monde et le jugement de Dieu. Il n’est pas un jour de réjouissances, mais un jour de prières, car la Création se souvient de toutes les créatures du monde pour les juger d’après leurs mérites.
Cette fête conduit aux 10 jours de pénitence qui précèdent
la fête de Yom Kippour, le Grand Pardon. La fête du nouvel an dure 2 jours qui sont chômés. A la synagogue, tout est revêtu de blanc symbole de la pureté recherché. On souhaite "une agréable et douce année" et non pas "une joyeuse année". Le nouvel an est l'occasion de repas festifs, mais le troisième jour est un jour de jeûne.

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