Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sentences
31 mai 2006

Aïcha, l'épouse du prophète

Aïcha[`ā'iša bint abī bakr], fille d'Abou Bakr, serait née à La Mecque vers 614, morte à Médine en 678, fut la troisième épouse de Mahomet.

Le mariage d'Aïcha

Selon plusieurs Hadiths, d'après le propre témoignage d'Aïcha, Mahomet l'aurait épousé alors qu'elle avait 6 ans, et ils auraient eu leurs premiers rapports sexuels alors qu'elle avait 9 ans.

Il existe cependant d'autres théories, d'autres Hadiths étant contradictoires. Pour l'historien Ibn Ishaq, Aïcha se serait mariée avec Mahomet entre 14 et 16 ans, donc après la puberté. D'autres hadiths suggèrent qu'elle avait entre 19 et 20 ans au moment du mariage. Quant à l'historien Tabari, il explique qu'a 6 ans (âge supposé de son mariage avec Mahomet), Aïcha se trouvait encore en exil en Ethiopie avec son père Abu Bakr. L'âge d'Aïcha lors de son mariage avec Mahomet reste donc incertain.

Néanmoins, il est admis par la plupart des hautes autorités de l'Islam que Mahomet a épousé Aïcha quand celle-ci avait 6 ans.

Elle aurait tout juste eu dix-huit ans à la mort de celui-ci (632). Elle aurait été, avec Khadija, son épouse préférée.

La suite de sa vie

La suite de sa vie est marquée par une vive opposition à Ali, auquel elle reprochait en particulier d'avoir conseillé à Mahomet de la répudier. Cette opposition tourne à la guerre après la désignation d'Ali comme calife. Aïcha et Ali s'affrontent à la bataille du chameau (656), ainsi nommée parce que la lutte la plus acharnée se serait déroulée autour du chameau qui transportait Aïcha. Celle-ci est vaincue, ramenée à Médine et libérée à condition qu'elle ne se mêle plus de politique. Elle regretta plus tard sa sortie lors de cette bataille.

Aïcha est surtout vénérée par les Sunnites, pour qui elle est « la mère des croyants ». Son nom signifie « vivante, pleine de vitalité ». Les versets 11 à 26 de la sourate XXIV ont été consacrés à l'innocenter de la calomnie et de menacer d'un "châtiment douloureux" ses accusateurs.

Les compagnons du Prophète reconnaissaient l'étendue de sa connaissance et l'interrogeaient souvent sur des questions religieuses.

En Afrique noire, on trouve la forme Aissatou, en turc, Ayşe.

source

Publicité
Commentaires
Publicité