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Sentences
3 janvier 2006

Etre créé à l'image de Dieu, que cela signifie-t-il?

A la différence des autres créatures, l'être humain est doté de libre arbitre. Le potentiel que nous possédons de façonner et de modifier le monde réside dans cette étincelle divine.

C'est en utilisant correctement notre libre arbitre qu'on peut parachever et embellir le monde. Un usage impropre conduit à la déprédation et à la destruction.
S'efforcer d'utiliser le libre arbitre convenablement, cela n'est donné qu'à l'homme
Le "libre arbitre" se rapporte à un type de décision qui n'appartient qu'à l'homme: un choix moral.

Mais qu'on ne s'y trompe pas. La moralité, ce n'est pas de choisir entre "le bien" et le mal". Tout le monde décide d'être "bon", même les gens qui sont les plus mauvais et les plus dénués de sens moral.

Mais en fait, le libre arbitre, c'est le choix entre la vie et la mort. Ainsi qu'il est écrit dans la Torah; "J'ai placé devant toi la vie et la mort...Choisis la vie et tu vivras alors, toi et ta postérité." (Deutéronome 30,19)


Pour cela, il y a cinq étapes.

Premier niveau: la prise de conscience de soi-même

Soyons conscient des choix que l'on fait. Un flot ininterrompu de décisions doivent être prises tout au long de la vie. Dès qu'on se rend compte que l'on fait constamment des choix, alors on peut les contrôler. On utilise ainsi son libre arbitre de manière active et non pas passive.

Ne laissons pas les décisions seulement "advenir". Sortons notre périscope et interrogeons-nous:
Pourquoi donc suis-je en train de lire cet article? Est-ce que je ne fais que "surfer" sur le web ou bien ai-je vraiment un but précis?

Ce sont nos décisions qui modèlent notre vie et fixent notre destin. Prenons nos responsabilités. Sinon, on est juste un badaud qui voit défiler la vie sans réellement la vivre.

Deuxième niveau: soyons nous-mêmes

Ne prenons pas à notre compte les opinions de la société à moins de les avoir pesées et d'être en plein accord avec elles. Menons notre vie indépendamment du monde extérieur.

Evaluons nos décisions prises dans le passé. Que chaque jour soit un nouveau jour. Ne restons pas ligotés par des lignes de conduite et des résolutions prises il y a quelques années ou même la veille.

La profession que l'on a choisie après le bac peut ne plus nous convenir actuellement. Ou bien ce n'est pas parce qu'une fois on a affirmé que D.ieu n'existe pas que l'on ne trouvera pas maintenant des preuves contraires et que l'on ne pourra pas prendre une décision plus réfléchie.

Vérifions nos hypothèses et assurons-nous qu'elles nous appartiennent en propre et qu'elles ne nous ont pas été imposées par quelqu'un d'autre. Ne soyons pas une marionnette dont on tire les ficelles.

Troisième niveau: distinguons le corps de l'âme

Une bataille acharnée se livre constamment en chacun de nous. C'est un combat entre nos désirs corporels et nos aspirations spirituelles.

Il y a des moments où l'on sait objectivement que quelque chose est bon pour nous mais nos désirs physiques prennent le pas et altèrent notre point de vue.

Voici où se situent les premières lignes de combat:

Le corps : Les commodités éphémères et les plaisirs sensuels l'attirent. Quitter, rêver, se laisser guider par ses passions, remettre tout au lendemain, c'est tout ce qu'il désire. Il ne sait que dire: "Donnez-moi à manger, procurez-moi de la chaleur, un oreiller et laissez-moi prendre mes aises." Le sommeil est pour lui un moyen de fuite... quitte à glisser dans la mort.

L'âme : elle est à la recherche de la compréhension, de la signification, de la productivité, de l'accomplissement, de la permanence, de la grandeur. Elle fait face aux défis. Englobe la réalité et la vérité.

Quatrième niveau: s'identifier avec son âme et non pas avec son corps

Examinons-nous. Qui sommes-nous?
Essayons de trouver une paix intérieure. Identifions-nous avec notre âme afin de maîtriser notre corps.
Il est écrit dans le Talmud: "Les justes parlent à leurs désirs corporels alors que les impies laissent leurs désirs leur parler." Il s'agit de savoir qui mène la danse, qui va dicter ce qu'on va faire.
Le seul moyen pour vaincre est de faire en sorte que le corps désire ce que l'âme veut. Car on n'atteindra jamais la paix si l'on vient à composer avec le corps. L'âme, simplement, ne renoncera pas. Jamais.

Mais le corps peut suivre l'âme. Et bien que cela "blesse" un peu de se priver d'un plaisir, on peut quand même y survivre. C'est le seul choix pratique. Ce n'est que quand le corps désire la réussite de l'âme qu'on a accès à une véritable paix.

Cinquième niveau: que la volonté de D.ieu devienne la nôtre

Ce n'est pas quand on se demande: "Que veut mon âme?" que son libre arbitre atteint le niveau le plus haut. C'est quand on s'interroge: "Que veut Dieu?" Quand cela devient notre intérêt primordial, on est alors parvenu à la forme de vie la plus élevée. On utilise ainsi son libre arbitre pour fusionner avec la force la plus significative et la plus puissante: la force transcendantale.

Le libre arbitre, c'est le choix entre la vie et la mort. Attachons-nous à Dieu; ainsi serons-nous attachés à l'éternité, l'ultime forme de vie par essence.

Que la volonté de Dieu devienne la nôtre. De cette manière, nous serons en quelque sorte des partenaires de Dieu Lui-même pour changer le monde.


RESUME

- Premier niveau : Ne soyons pas des somnambules. Prenons nos décisions de manière active.

- Deuxième niveau : Ne soyons pas comme des pantins au service des objectifs de la société ou esclaves des décisions prises il y a longtemps.

- Troisième niveau : Soyons conscients de la bataille que livrent les besoins de notre corps aux aspirations de notre âme.

- Quatrième niveau : Identifions-nous avec notre âme et non pas avec notre corps.

- Cinquième niveau : Que la volonté de Dieu devienne la nôtre.


Source et développement illustré d'exemples

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